Les professionnels de GBNews.ch s'allient à la puissance des technologies en intelligence artificielle générative, pour informer la communauté des affaires et le grand public, des dernières tendances et des évolutions du marché de l'emploi.

Agenda

Dialogues insolites : ...

Du 1er février au 24 décembre 2024

Rencontres et Résidences ...

Du 18 septembre 2024 au 13 mai 2025

Liberté conditionnelle : ...

Du 28 juin 2024 au 2 mars 2025

Geneva International Film ...

Du 1er au 9 novembre 2024

Salon RH

Le 13 et 14 novembre 2024

Comment se rémunérer dans sa start-up ?

Écrit par Edgar Justiniano
Paru le 25 janvier 2017

Start-upQuel salaire se verser au démarrage d'une start-up ? Comment attirer du personnel pour nous aider dans notre projet avec des capacités moindres de financement ? Voilà deux questions qui reviennent lors du lancement de notre start-up et qui méritent un éclaircissement important.

A quelle rémunération prétendre dans sa start-up ?

C’est une des questions, voire LA question qui revient très souvent lorsqu’on se lance dans la création de son entreprise. Alors, pour être clair, ne vous attendez pas tout de suite à vivre comme un pacha ! Être indépendant signifie tous d’abord d’énormes sacrifices financiers. Le fondateur ne doit pas s’attendre à recevoir une rémunération conséquente dans la société qu’il vient de créer. Il est évident que la rémunération qu’il percevra sera bien inférieure à sa valeur éventuelle sur le marché, bien inférieure à celle qu’il percevrait s’il était salarié dans une autre structure. Il faudrait donc tourner la question autrement.

Combien faut-il au minimum pour vivre décemment sur la ou les premières années ?

Cette question doit être résolue le plus tôt possible. En effet, vous devrez vous consacrer à 100% à votre projet afin d’assurer sa croissance économique. De plus, pour que votre start-up puisse se développer, il est indispensable d’y injecter les fruits de votre travail. Ainsi, il vaut mieux vous projeter sur une valorisation future de vos capitaux que sur vos rémunérations à court terme.

De plus, si vous êtes salarié au moment où vous lancez votre projet, ne plaquez pas tout. Gardez plutôt vos deux activités pendant un certain temps, histoire de vous assurer de la faisabilité de votre projet. Avoir des économies est fondamental.

Cependant, vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez. En Suisse, il existe des lois pour chaque type de forme juridique.

Prenons l’exemple d’une SA et d’une SARL. Si le gérant retire régulièrement un revenu de son activité ou que l’administrateur perçoit régulièrement un revenu de son travail, il est considéré comme un salarié. En général, il y a perception d’un salaire régulier (mensuel ou trimestriel) et, s’il est associé ou actionnaire, la distribution d’une part du bénéfice au terme de l’exercice. Si par contre vous êtes seul à gérer votre société (raison individuelle), vous fixerez vous-même votre rémunération selon les moyens de l’entreprise. Dans ce cas vous n’êtes pas un salarié, par conséquent vous n’aurez pas le droit au chômage en cas de besoin.

Et les employés dans tout ça ?

Généralement, au démarrage de votre projet, vous n’aurez pas beaucoup de fonds pour financer vos éventuels employées. Avant d’engager du personnel, soyez sûr que votre fond en love money soit suffisamment conséquent. Quand c’est le cas, certains créateurs d’entreprise optent pour des profils expérimentés. L’avantage est qu’ils ont déjà travaillé pour d’autres entreprises, ils sont rapidement autonomes et ont surtout de l’expertise. Le désavantage est qu’ils coûtent vraiment cher et si vous vous trompez lors du recrutement, vous risquez de faire couler votre boîte. Sinon, vous pouvez faire appel à des prestataires de services ou bien des freelances, selon le domaine de votre société.

Par contre, que faire si vous ne pouvez vraiment pas vous permettre de recruter du personnel expérimenté ?
Certaines sociétés démarrent avec des stagiaires qui par la suite sont engagés en CDD, voire en CDI. D’autres privilégient les jeunes diplômés. Bien évidemment, ils sont au courant que leur salaire sera de 30% à 50% inférieur au prix du marché, et par conséquent, ils vous coûteront moins cher. Malheureusement, cette main d’œuvre n’a pas l’expérience d’un profil junior. En revanche, leur motivation et leur implication sont réelles, car personne ne prendrait le risque de rejoindre une société qui ne peut leur garantir la sécurité de l'emploi et d’autres nombreux avantages qu’offrent les grands groupes, si ce n’est à cause de l’envie de rejoindre une aventure et de croire en son développement. Et c’est tout ce dont a réellement besoin une start-up.

Pour finir, dans l'entrepreneuriat tout est une question de bon sens, de stratégie et non d’idées. Sachez vous entourer des éléments qui vous permettront de mener à bien votre projet et adoptez les choix qui s’adaptent le mieux à vos objectifs.

Sources :

https://www.maddyness.com/finance/2016/08/18/salaires-startup/

http://www.mon-entreprise.ch/je-demarre-mon-projet.html

http://www.journaldunet.com/web-tech/start-up/start-up-salaires-employes/

Photo credit : Stephan Dinges via fotolia.com

Articles connexes :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram