Jean-Claude Biver et Stéphane Godet
Après une formation en gestion commerciale (groupe ESSEC) et 2 années d’école de cinéma, Stéphane Godet ouvre en 1981 son agence de publicité : Publicium (édition et régie publicitaire).
Dix ans plus tard, il oriente son activité vers le sponsoring sportif et l’événementiel lié à la mode. Il ouvre également un département pour la gestion de la dotation pour les jeux télévisés à la TSR (dotation des jeux).
Gilles Marchand et François Schaller
Le 11 septembre 2001 annonce la baisse du sponsoring et Stéphane Godet s'oriente vers la production d'émissions de télévision comme « J’ai rien à me mettre » avec Dominique Schibli, Nathalie Sbaï et Ilam Vuilloud. « L'avantage de la production TV est de pouvoir tout organiser soi-même, le choix des thèmes, des sujets, des lieux de tournage, du casting, des personnes interviewées. Le financement provenait entièrement des sponsors de ma société Godet Production. Avec cette méthode de financement, on innovait en produisant une émission entièrement autofinancée ». La deuxième émission est lancée en 2006 avec un développement de modules courts à la TSR: « Le Court du Jour ». Après avoir été récalcitrant sur le principe de sujets courts, Stéphane Godet avoue aujourd'hui être particulièrement séduit par la diversité des sujets qui peuvent être produits dans ce contexte. Il a d’ailleurs développé un certain nombre de sujets sous formats courts pour la TSR comme les Montres, les Bijoux, les Voitures anciennes, le Chocolat, le Caviar, la Mode, la Propriété Intellectuelle....sans oublier un thème récurrent chaque année : la Médecine.
L'année suivante, en 2007, Stéphane Godet organise des salons thématiques de niche. Le premier sera : « Genève Esthétique, Salon de la beauté et de l’esthétique ». Suivra, toujours en 2007, le Salon de la gastronomie « Genève Saveurs », puis en 2010 le salon de la communication « Communica » dont la prochaine édition se tiendra les 9 et 10 octobre au Ramada La Praille à Carouge.
Pourquoi le salon « Communica » ?
« Il était difficile de rencontrer des entreprises et de leur proposer un panel très large de méthodes de communication en une seule fois. Le Salon Communica devient le seul moyen pour présenter l'ensemble de la profession aux entrepreneurs régionaux. C’est un challenge de fidéliser les professionnels de la branche. Nous accueillons sous un même toit les agences de communication, l'ensemble des médias (presse, TV, affichage, radio, multimédia), les sociétés de production, les organisateurs d’événements et bien entendu les écoles de formation. L’objectif consiste à réunir les principaux acteurs de la communication directement face aux entrepreneurs afin de leurs proposer des solutions adaptées à leurs besoins.
Un salon de la communication se doit non seulement d’héberger toute la profession, mais en plus de faire en sorte de bien communiquer pour toucher l’entrepreneur et arriver à gagner en notoriété. L’avantage d’une telle organisation est d’accueillir des médias qui vont eux-mêmes communiquer pour promouvoir le salon.
Roger Giger, Stéphane Godet, Jacques Seguela, Henri Balladur
La promotion doit être définie pour gagner en notoriété envers le grand public, mais aussi pour cibler les entrepreneurs. Les chefs d'entreprise sont véritablement la cible-visiteur d'un salon comme Communica.
Depuis 2012, Communica grandit en notoriété et en crédibilité. Le salon avait accueilli deux hôtes d’honneur de qualité : Jacques Séguéla, co-créateur de l’agence de publicité Havas (RSCG) et Jean-Claude Biver, président de la marque de montre Hublot.
En 2013, Communica innove en proposant plusieurs tables rondes :
- La communication pour les Centres commerciaux, organisé par un des partenaires : Neo Advertising
- L’importance du sponsoring dans le sport avec des personnalités de renom du milieu sportif.
- L’importance de la communication institutionnelle avec la participation d’hommes politiques et de sociétés d’Etat.
Un programme alléchant qui devrait séduire les PME, cibles privilégiées de ce Salon qui s’affirme avec les années.