Après avoir suivie une conférence sur le sujet au salon de la formation, les trois intervenantes, Pascale de Senarclens (Bloom&Boom), Muriel Golay (BPE) et Jill Székely (WiB-Swiss) n'ont malheureusement pas pu nous répondre clairement.
Lorsqu'il est question de coupure à plus ou moins long terme, il existe obligatoirement une corrélation qui est faite avec les mères au foyer. Après avoir éduqué leurs enfants, elles décident de reprendre une activité professionnelle et sont souvent confrontée à des "Non". Il peut y avoir deux raison à cela : soit elle manque de qualifications, soit elle manque d'expérience (même avec un diplôme en poche). Comme pour toutes les tranches d'âge, (re)trouver un emploi est quelque chose de complexe!
D'après certaines des participantes qui ont prit la parole en fin de la conférence, le fait d'être en plus d’un chercheur d’emploi, une femme serait un frein considérable au processus. Dans le panel présent, nous pouvions repérer des personnes en majorité de sexe féminin et qui avaient dépassé la quarantaine. Leurs parcours bien qu’un peu différents se rejoignaient dans les grandes lignes.
Alors ce travail, comment le trouver ? Y a-t-il des organismes ou des mesures qui peuvent nous aider ? La réponse est oui ! Femme & emplois par exemple en fait partie et est là pour faciliter le retour à l’emploi.
Avec ce manque d’embauche et cette difficulté à retrouver un travail, le problème récurrent et inquiétant est que ces personnes vont prendre un emploi pour lequel elles sont surqualifiées, et ce, seulement afin de mettre un pied dans la vie active. Les employeurs leur promettront évidemment une possibilité de progresser au sein de l’entreprise, mais seul un petit nombre auront droit à cette chance.
Les maîtres mots seraient donc obstination, ruse et détermination. Pour être engagé, il faut savoir ce que les employeurs recherchent comme profil. Les annonces nous donnent déjà une idée assez précise. Il ne faut pas hésiter à utiliser son réseau (les femmes entre elles sont très bavardes) et surtout allez se renseigner à la Cité des métiers, afin de voir ce qui peut être proposé selon les cas.
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Prendre une pause, c'est absolument fabuleux, et je pense qu'il y a pas mal d'hommes qui seraient ravis aussi, de pouvoir passer du temps avec leurs enfants - mais les hommes ont sans doute encore plus peur d'un trou dans leur CV. Car, comme m'a dit un responsable RH "en recrutement, nous évitons de prendre des risques", et il semble qu'un "trou" peut être perçu de manière négative. A tord!
Une petite astuce toutefois: pourquoi ne pas profiter de cette pause dans la carrière, pour entreprendre une ou plusieurs formations continues? Si on en a la possibilité, combiner "pause" et CV.