« Au banquet du bonheur bien peu sont conviés » disait Victor Hugo. En effet, d’année en année, d’étude en étude, de la BNB (Bonheur National Brut) à la journée internationale de la félicité (20 mars selon l'ONU), la Suisse fait partie de ces quelques privilégiés qui sont conviés au festin du bonheur, auquel les places sont très chères.
Sur les 155 pays jaugés selon le degré de bien-être et de bien vivre, le World Happiness Report 2017 du Réseau des solutions pour le développement durable (SDSN) réserve les premières places aux pays nordiques et à l’ilot de prospérité helvète.
4ème du classement derrière la Norvège (1ère), le Danemark, l’Islande et devant la Finlande, la Suisse maintient le cap par rapport aux critères du rapport qui a pour objectif de donner des outils concrets à la politique publique des gouvernements pour évaluer leurs actions : «Les pays heureux sont ceux qui jouissent d'un équilibre sain entre la prospérité, mesurée de manière conventionnelle, et le capital social, qui signifie un degré de confiance élevé dans une société, des inégalités faibles et la confiance dans le gouvernement», explique le directeur de l’organisme organisateur du classement, le SDSN.
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