Étant donné que la plupart des gens passent la majorité de leur vie à travailler, le travail influence grandement notre niveau de bonheur.
Un sondage a été fait à ce sujet dans 150 pays en 2006. Les personnes étaient appelées à évaluer leur bonheur au travail sur une échelle de 1 à 11. L’évaluation a été menée dans le but d’évaluer les sentiments positifs et négatifs, tels que le stress, l’angoisse et le plaisir dans la vie quotidienne.
En ce qui concerne les postes dans lesquelles les gens sont le plus heureux, ceux avec des postes à responsabilité ont le plus de plaisir dans leur travail. Ils ressentent moins de sentiments négatifs.
Cependant, ceux qui sont à leur compte sont en général moins heureux au travail que ceux qui sont employés au sein d’une société. Il s’avère que le fait d’être son propre employeur peut donner une certaine satisfaction, mais cela peut également être un facteur de stress.
En ce qui concerne les personnes sans emploi, elles ont en général un sentiment d’insatisfaction. De surcroît, il a été constaté que ceci n’est pas seulement lié à l’aspect financier. Même après avoir retrouvé un emploi, ces personnes subissent les séquelles du temps passé sans avoir un emploi. Les effets du chômage se ressentent également sur l’entourage des gens concernés.
Il convient de noter que la relation entre le bonheur et l'emploi est une interaction complexe qui fonctionne dans les deux sens. En effet, plusieurs recherches montrent que le travail n’est pas seulement le moteur du bonheur des gens, mais que ce bonheur peut aussi contribuer à façonner les résultats du marché du travail, la productivité et la performance de l’entreprise.
Être heureux au travail n'est donc pas seulement une question personnelle. C'est aussi économique.
Source: Havard Business Review (Economics and Society), March 20th, 2017