À partir de 2030, l’aéroport de Genève pourrait accueillir 25 millions de passagers chaque année, contre 17 millions aujourd’hui. Selon André Schneider, cette croissance ne s’accompagnera pas d’une hausse des nuisances sonores.
Il rappelle que le plan sectoriel de l’infrastructure aéronautique (PSIA) prévoit un vol toutes les 90 secondes à Genève dès 2030 et une courbe de bruit maximale à ne pas dépasser. "En 2030, l’impact sonore devrait être plus faible qu’aujourd’hui, en continuant dans cette voie, nous serons bien en dessous des prédictions de Berne" explique André Schneider.
Il promet aussi des efforts afin de "réduire au maximum" la pollution de l’air engendrée par le trafic. En fin d’année, 1% du carburant sera remplacé par du biokérosène.
Pour André Schneider, le PSIA est un équilibre, "un compromis très helvétique". Le directeur général de Genève-Aéroport est ouvert à la discussion, si le cas échéant, la Confédération devait revoir ses plans sous la pression des communes voisines de l’aéroport et des opposants à la croissance envisagée.
Source : www.lacote.ch
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